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 One shot #03 :Le Docteur par Mil K

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MessageSujet: One shot #03 :Le Docteur par Mil K   One shot #03 :Le Docteur par Mil K Icon_minitime2007-06-19, 18:52

Le Docteur
Par Mil K

Berlin, 24 novembre 2000. La neige avait commencé à recouvrir la ville depuis quatre jours. Noël approchait, et les familles se promenaient dans les rues pour admirer les vitrines des magasins et se découvrir de nouvelles envies de cadeaux. Mais l'inspecteur Erwald Klarsh de la brigade criminelle avait tout autre chose en tête alors qu'il remontait le boulevard à vive allure. Il avait reçu un appel une demi-heure plus tôt, lui demandant de venir au plus vite au siège de Motors Energy, l'une des plus grandes sociétés de la ville. Dans le hall d'accueil régnait une agitation inhabituelle. L'inspecteur fut très vite conduit au dernier étage de la société, où se trouvait le bureau de son directeur : Ludwig Bakers, un octogénaire très connu dans le milieu de la course automobile pour ses moteurs exceptionnels.
La première chose qui le frappa lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent fut l'odeur de sang qui régnait à l'étage. Cette odeur se faisait de plus en plus forte jusqu'à ce qu'il arrive dans la salle de réunion du conseil général. Là, au milieu de plusieurs policiers relevant des empreintes et prenant des photos, se trouvait le cadavre de monsieur Bakers, le ventre ouvert et tout son sang répandu sur le tapis.
- Je savais que ça allait t'intéresser, dit un autre inspecteur alors qu'Erwald se penchait sur le corps. Le cœur a été arraché, et il semble qu'il se soit totalement vidé de son sang.
- Merci Hans, répondit Erwald. Effectivement ça semble être le même meurtrier que celui de Krächer, avant-hier. On a une piste ?
- Pour l'instant aucune. Il n'y a pas de traces d'effractions, personne n'a rien vu, on ne sait pas comment l'assassin a pu entrer ou bien sortir. On passe toute la pièce au peigne fin pour trouver une empreinte valable, mais je doute que ça donne un résultat positif.
- Oui, moi aussi. Chez Krächer, aucun indice n'avait été trouvé. Mais avec un deuxième meurtre, on peut commencer à faire des liens entre les victimes et à trouver l'identité du meurtrier par la bonne vieille méthode de déduction.


L'inspecteur Klarsh passa toute l'après-midi et une bonne partie de la soirée à tenter de trouver le lien entre Ludwig Bakers et Klaus Krächer, industriel chimique. Sur les coups de minuit, il finit par trouver un lien unissant les deux hommes. Ludwig Bakers, Klaus Krächer et Simon Ledberg étaient pendant la deuxième guerre mondiale des scientifiques rattachés à l'armée SS, et chargés de la mise au point de nouvelles armes de destruction. A la fin de la guerre, un énorme procès eu lieu pour définir les responsables à punir. De tous les scientifiques convoqués, seuls ces trois hommes furent acquittés, faute de preuves, et purent réintégrer la société. Bakers fit fortune dans les moteurs automobiles, Krächers dans l'industrie chimique, et Ledberg dans la production d'énergie. Un seul d'entre eux était encore en vie ce soir.
- Simon Ledberg, dit Erwald pour lui-même.
- Vous brulez, inspecteur ! Fit une voix derrière lui.
Erwald sursauta, et se retourna brusquement. Dans un coin de son bureau se tenait un homme d'une trentaine d'années environ, les cheveux bruns plaqués en arrière, une fine moustache sous le nez. Il portait un grand manteau bleu nuit. Le genre de manteau que portent la plupart des adolescents pseudo-gothiques fan de Matrix. Comment était-il entré ici ? Erwald n'en avait aucune idée.

- Qui êtes-vous ? Finit par articuler Erwald.
- Calmez-vous, inspecteur. Je ne vous veux aucun mal. Je suis le Docteur. Voici ma carte.
L'homme parlait un allemand impeccable, mais l'intonation de sa voix laissait entendre un léger accent français, qui renseignait sur ses origines. Il tendit une carte de visite à Erwald, qui la saisit.

- Je suis docteur en paranormal. Vous n'avez fait que votre travail en enquêtant sur ces meurtres, mais je dois vous demander d'arrêter. Ce n'est plus de votre ressort.
- Au nom de quelle autorité ? Demanda Erwald, essayant d'être menaçant sans vraiment y réussir.
- Au nom du bon sens ! Vous n'êtes pas entrainés pour lutter contre le paranormal, inspecteur. Personne dans la police ne l'est !
- Mais de quoi est-ce que vous parlez ?
- Vous n'avez pas lu le dossier, inspecteur ? Vous n'avez pas vu que peu avant la fin de la guerre, les scientifiques d'Hitler ont fait toutes sortes de recherches sur le paranormal, sous la direction de ces trois hommes ?

L'inspecteur avait effectivement lu cette partie du dossier, mais n'y avait prêté aucun intérêt. Il était après tout un homme de raison. Le surnaturel n'avait pas de place dans son mode de raisonnement.

- Quelques semaines avant la défaite des troupes allemandes, continua le Docteur, une de leurs expériences réussit, et ils purent invoquer une entité démoniaque. Ayant peur pour leur vie si jamais ils étaient capturés par les forces ennemies, Bakers, Krächers et Ledberg firent un pacte avec la créature : en échange de leur âme, le démon ferait en sorte que les trois hommes connaissent richesse et bonheur pendant 55 ans et demi.
- Pendant 55 ans et demi ?
- 666 mois si vous préférez… quoi qu'il en soit le délai accordé par le démon touche à sa fin, et il veut récupérer les âmes promises.
- Comment savez-vous tout ça ? Demanda l'inspecteur.
- J'ai été engagé par monsieur Ledberg pour le protéger. Je suis venu vous avertir de ne pas vous en mêler, inspecteur. Cela serait trop dangereux pour vous.

Le Docteur semblait avoir fini ce qu'il avait à dire. L'inspecteur Klarsh se leva et dit, d'une voix aussi calme et autoritaire que possible :
- Je vais vous demander de me suivre, monsieur le Docteur. Vous en savez beaucoup sur cette affaire, et je veux m'assurer que monsieur Ledberg confirmera ce que vous avez dit avant de vous laisser repartir.
- Je n'ai pas le temps pour ça, inspecteur.
- Alors je vous arrête ! Dit Erwald en sortant son arme.
Il entendit au même moment un grincement de porte derrière lui. Il se retourna rapidement. Personne. Il porta à nouveau les yeux vers l'endroit où se trouvait le Docteur une seconde plus tôt, mais il n'était plus là. En dehors de l'inspecteur, la pièce était vide.


Essen, 25 novembre 2000. Il avait fallu à l'inspecteur Klarsh quatre heures pour contacter la police de la ville où habitait monsieur Ledberg que ce dernier était en danger de mort, et trois heures de plus pour les rejoindre par avion depuis Berlin. Deux jours s'étaient écoulés depuis l'assassinat de Bakers. Si le meurtrier suivait le même schéma que précédemment, et il y avait 80% de chances pour qu'il le suive, il frapperait ce soir même.
La résidence de monsieur Ledberg était une somptueuse villa située à l'est de la ville. Erwald posta deux hommes à l'entrée, quatre au rez-de-chaussée, quatre à l'étage, et deux avec lui et Simon dans le bureau de ce dernier. Les précédentes victimes semblaient avoir été tuées par un couteau. L'assassin devrait donc arriver au corps à corps. Les treize policiers étaient tous des hommes parfaitement entrainés, et avaient pour consigne de tirer à la moindre menace. L'assassin ne pouvait pas espérer réussir, se dit Erwald.
Les heures passèrent sans que rien d'anormal n'arrive. Peu avant les douze coups de minuit, les policiers à l'entrée de la propriété appelèrent l'inspecteur via leur talkie-walkie.
- Inspecteur. Il y a un gamin qui avance vers nous.
- Un gosse ? A quoi ressemble-t-il ?
- Il ressemble à un gosse normal, d'environ huit ans, cheveux roux. Il n'est plus qu'à quelques mètres. Je vais aller lui demander ce qu'il veut.
Entendu.
Un hurlement de douleur se fit entendre. Il provenait de la porte d'entrée. Tous sursautèrent. Erwald fut le premier à réagir.
- A tous les hommes ! Dit-il par talkie. La cible est dans la place. Ordre de tirer à vue à la moindre chose anormale.

Les coups de feu commencèrent à se faire entendre au rez-de-chaussée. Puis des bruits de lutte et des cris de douleur leur parvinrent.
- Cible en visuel, fit une voix à l'étage. Escalier nord, se dirige vers le bureau !
A nouveau des coups de feu, suivis cette fois ci par un hurlement de rage inhumain et un bruit de flammes.
- Inspecteur, dit un des policiers à coté d'Erwald. Qu'est-ce qui se passe ?
- Je n'en ai pas la moindre idée…

Les quatre personnes présentes dans le bureau entendirent soudain un bruit de pas se rapprochant. Quelque arrivait par le couloir.
- Oh mon dieu ! Hurla un des hommes placés derrière la porte.
Un autre hurlement de rage, suivi d'une odeur de chair calcinée. Puis les bruits de pas cessèrent. Tout redevint anormalement silencieux.

- Il ne peut pas m'abandonner, dit Ledberg pris de panique. Le Docteur a promis de veiller sur moi !
- Silence ! Ordonna Erwald.
Il fit signe aux deux policiers de se diriger vers la porte. Les deux hommes s'en approchèrent et se préparèrent à l'ouvrir.
La porte vola en éclat, pulvérisant les deux policiers et projetant Erwald et Simon plusieurs mètres en arrière. Aveuglé par la fumée, Erwald ne parvenait qu'à distinguer une vague silhouette rouge sang de plus de deux mètres qui se tenait derrière la porte.

- Argolathoth ! Fit une voix derrière l'inspecteur. Ta vague de terreur sur cette terre est terminée !
Le Docteur se tenait debout, juste derrière Erwald, son regard déterminé défiant la créature. Une énergie d'un blanc intense émana de ses mains, et il chargea en direction de la porte.


Essen, 2 décembre 2000. L'inspecteur Hans Grün s'était rendu à l'asile de Münster à la demande d'un des médecins.
- Comment va Erwald ? Demanda-t-il.
- Depuis son arrivée, il y a six jours, son état n'a pas changé. Il ne dit rien, et reste le regard perdu dans le vague, tandis que tout son corps ne cesse de trembler.
- Qu'est-ce qui a pu provoquer un tel état ?
- Je dirais une peur atroce. Il a été retrouvé au milieu des cadavres de douze de ses collègues d'Essen, dans le bureau de feu monsieur Ledberg, mort le même soir d'une crise cardiaque. Il n'y avait rien d'autre dans la pièce, à part un disque de deux mètres de diamètre de moquette brulée sur le sol. Rien qui puisse nous indiquer ce qui a pu se passer.
- Aucun indice, donc ?
- La seule chose que nous ayons est une carte de visite que l'inspecteur avait sur lui.

Le médecin tendit la carte à Hans. C'était un bout de papier cartonné blanc, sans adresse ni numéro d téléphone. Seul un nom était écrit dessus, à l'encre bleue :
"Docteur Stéphane Strange"
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