PUNISHER / EPISODE V : DAY OF WAR ACT 2
Par Arthur
26 JANVIER 2007 / 08HOO : Commissariat de NY
Jean De Wolfe entre dans le commissariat stressée et fatiguée. Elle n’à pas dormie de la nuit tant les évènements se sont enchaînés en quelques heures : l’existence du Punisher et la connivence de certains flics révélées par les médias, Harry Beck nouvel inspecteur de la NYPD et probable informateur de la presse retrouvé assassiné la veille au soir , son arme de service disparue et les services internes qui se pointent pour tirer au clair « l’affaire Punisher » … Tout ceci est mauvais pour elle , et elle le sait bien . Pendant des années , elle à volontairement fermée les yeux sur les agissements de ce Punisher parce qu’elle « n’avait pas le choix devant la corruption généralisée de la justice de NY » … chose que le commissaire O’Neil , le plus pourri des flics qu’elle ait connue , va se faire un plaisir de lui faire payer.
A peine arrivée à l’étage, elle n’à même pas le temps de se diriger vers son bureau ou elle comptait s’entretenir avec le capitaine Stacy qu‘une femme lui barre la route :
« - Mlle De Wolfe, enchantée , je suis l’agent Misty Kgnith des affaires internes.
- Bonjour .
- Veuillez me suivre SVP , je souhaiterai m’entretenir avec vous ce matin.
- Bien sur. »
L’agent des services internes fait un signe à Jean vers le couloir qui mène aux salles d’interrogatoires.
En se dirigeant vers le couloir, Jean aperçoit le capitaine Stacy sortir de son bureau et la regarder , elle perçoit dans son regard les doutes qui ont envahi cet homme : la veille , elle l’à appelée furieuse à propos de Beck et aujourd’hui , il s’interroge sur elle, la soupçonne d’avoir tué un homme qu’elle prenait pour un looser, un traître.
Au fond du couloir , Kgnith ouvre une porte:
« - Entrez ici , Mlle De Wolfe. »
A peine avait-elle jetée un regard vers la pièce qu’elle aperçut le commissaire O’Neil , assis du côté de ceux qui posent les questions :
« - Mais … Depuis quand l’interrogatoire des affaires internes s’effectue t’il en présence d’autres flics ? »
Le commissaire se leva , s’approcha de la porte :
« - Entrez inspecteur . J’ai demandé à être présent pour votre bien Jean , pour vous protéger comme j’ai toujours tenté de le faire.
- Non , mais qu’ est-ce que c’est cette histoire ? Je …
- Si vous refusez d’entrer inspecteur , je vous inculpe dans la minute. » coupa Kgnith.
« - Allons , vous ne craignez rien Jean. Mlle Kgnith et moi sommes de vieux amis et nous allons vous aider .
- De vieux amis ? Ben voyons … Amis avec les affaires internes ? Voilà pourquoi vous n’avez jamais …
- Ne dîtes pas des choses fâcheuses que vous finirez par regretter Jean . Entrez. »
Ce qu’elle finit par faire .
Assise du côté de ceux que l’on interroge , elle se tût et écouta l’inspectrice des affaires internes :
« - M. O’Neil à été abusé par des policiers sous son autorité , au sein même de ce commissariat . Des policiers américains , censés garantir la justice de notre pays ont délibérément caché des informations concernant un tueur en série qui sévit dans les rues de NY sous prétexte que cet assassin s’en prend à des supposés criminels , dont certains pourtant ont été acquittés par nos cours de justice dans la plus totale objectivité et neutralité. Ces policiers ont mis en danger l’appareil policier et judiciaire de la ville , la réputation et l’image de tous ceux qui travaillent pour que notre justice soit respectée. Le préjudice subi est énorme et la police de NY ne saurait tolérer de tels agissements. Le commissaire O’Neil à eu vent de ces actes voici quelques mois , et depuis , dans une totale discrétion , les affaires internes mènent une enquête à ce sujet. Cette enquête à aboutie ,et nous pouvons aujourd’hui livrer nos conclusions et identifier, grâce à la collaboration de plusieurs agents, le principal responsable : la capitaine Stacy. Nous considérons que vous faîtes partie de ces policiers honnêtes qui ont accepté de collaborer dans cette affaire Mlle De Wolfe , bien que pour justifier de cela , il nous manque votre déposition sous serment et signée qui corroborerait les faits que je viens d’énoncer.
- Pardon ?!? C’est quoi cette histoire d’enquête depuis des mois ? C’est quoi ce pipeau monstrueux ?! Vous voulez quoi ?! Que je fasse plonger Stacy!!! Il en est hors de question! Vous êtes des pourris , tous ! Même aux affaires internes , j’y crois pas! Vous pensiez que j’allais adhérer à ça ! Si il n’y avait pas de ripoux tels que vous , il n’y’ aurait pas de Punisher , pas de silence des flics à son propos , rien !!! Tout ça , c’est de votre faute !
- C’est regrettable inspecteur que vous réagissiez de la sorte . Vous tenez à être complice de Stacy? Vous ne lui rendez pas service pourtant en agissant de la sorte.
- Ah oui, vraiment ?
- Oui. » dit O’Neil en sortant de son manteau un flingue qu’il posa sur la table.
« - Votre arme de service , vos empreintes , et la balle dans le corps de Beck qui est sortie de ce flingue . Alors , si vous ne coopérez pas , voici comment ça va se passer : vous allez être inculpé par Mlle Kgnith d’homicide volontaire sur ce pauvre Beck. Votre mobile ? Il travaillait pour moi , vous espionnait pour mon compte dans l’affaire Punisher et vous l’avez découvert lorsqu’il à , pour cause de soucis financiers, vendu l’histoire à la presse. Nous avons l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre vous et Stacy qui date de hier ou vous évoquez cette découverte . De plus , Beck n’est plus là pour dire le contraire , j’ai ce qu’il faut pour lui inventer ce passé d’espion pour mon compte. Quant à Stacy, instigateur de la conspiration qui visait à cacher l’existence du justicier , il pouvait compter sur vous en tant que complice , c’est très logiquement qu’il vous à rendu la pareille dans cette affaire de meurtre . Scénario intéressant non ?
- Vous êtes un salopard …
- Voyons Jean , pas de ça entre nous . Donc vous choisissez : soit vous témoignez contre Stacy, il est viré , vous gardez vos fonctions , soit vous ne le faîtes pas , vous allez tous les deux en taule. Alors ? ».
15HOO : Appartement de Microchip:
Castle ouvre la porte blindée afin de sortir de l’appartement de Microchip. Il à dans les mains plusieurs chemises cartonnées portant les noms de: Beck , Ulrich , Stacy, De Wolfe, O’Neil, Wilson …
« - On fait comme on à dit Micro , surveille les infos et les agissements de ces gars, tu me laisses les infos sur le forum habituel .
- OK Franck . A plus et sérieux , fais gaffe à ton cul . »
Ni l’un , ni l’autre ne se doutent que derrière le judas de la porte voisine , Russo observe la scène et le départ de Castle. Il sent la sueur ruisselée sur son corps et ses membres tremblé. Depuis qu’il à reconnu l’ami de son voisin en photo le matin même, il se prépare à intervenir dès qu’il sortira :
« C’est la chance de ta vie! » se répète t’il depuis des heures .
Il faut dire que « se faire le Punisher » apporterait un prestige indéniable à celui qui accomplirait cet acte : il serait alors un criminel respecté et craint des plus grands, une référence , une légende !
La porte de Microchip se referme derrière Castle qui emprunte les escaliers. Alors qu’il à descendu trois marches , il entend la seconde porte du pallier s’ouvrir et voit Russo en sortir , un poignard à la main et se précipiter sur lui :
« Je vais te buter connard !!! » hurle le voisin de Microchip en plongeant littéralement sur Castle . Celui-ci esquive facilement et d’un geste « l’homme volant » qui se jette sur lui un couteau de chasse en avant … Russo , dans sa chute , atterrit alors la tête en avant dans la baie vitrée du pallier en dessous de l’étage des deux appartements. La vitre explose alors et le voisin indélicat se trouve coincé , au niveau des épaules , dans cette baie vitrée . Castle descend , l’arrache violemment de sa « prison de verre », et le couche à terre. Russo à le visage rempli de bouts de verres qui le transpercent de toutes parts : Castle le bascule alors sur son épaule , remonte les escaliers , sonne chez Micro chip
« - Tu t’es déjà fait un mec ? Non , mais putain , t’as vraiment un problème mec …
- Ta gueule Micro , laisse moi entrer . »
Castle jette alors Russo sur le sol :
« - Oh , mais putain , c’est mon voisin Franck ! Ça va pas ?!?
- Déménage , c’est mal fréquenté ton taudis. »
Castle s’approche alors du corps meurtri de Russo qui agonise par terre :
« - Maintenant face de puzzle , je vais t’arracher un à un la centaine de bouts de verre que t’as sur la gueule pendant que tu me racontes ce que tu voulais .
- Putain Franck , Tu vas pas torturer mon voisin chez moi quand même ! Merde !
- Sers nous un scotch Micro . »
17H00 : Place du palais de justice de NY , Conférence de presse du commissaire O’Neil :
« Mesdames , Messieurs , mes chers concitoyens. Si j’ai convoqué la presse aujourd’hui, c’est pour clarifier une bonne fois pour toutes ce que l’on nomme déjà « l’affaire Punisher ». Les révélations du Bugle ont faillies compromettre des mois d’enquête en interne d’où nos premiers démentis , mais il est temps aujourd’hui de dire la vérité à nos concitoyens. Le Punisher existe. Des policiers de NY ont eu vent de ce fait voici des mois et ont fait le choix de dissimuler cette existence , ceci même à leurs proches , mêmes à leurs collègues, même à leurs supérieurs. Il y’à quelques semaines, des agents honnêtes sont venus me faire part de tout ceci et j’ai choisi en collaboration avec les affaires internes de mener une enquête . Celle-ci à aboutie aux conclusions suivantes : Le justicier surnommé Punisher existe et ses crimes sont couverts par des policiers d’extrême droite qui ont fait le choix de rejeter les principes fondamentaux de notre justice. Une telle conception est trop éloignée de celle que nous devons défendre pour ne pas être punie et exclue de nos rangs . Les policiers incriminés ont donc reçu il y’à quelques heures leur lettre de renvoi en main propre . Par ailleurs , la police de NY ne saurait tolérer plus longtemps les agissements d’un criminel comme le Punisher qui bafoue nos lois , pratique sa propre justice et qui ne peut être considéré autrement que comme un tueur en série , peut être le pire que les EU ont connus . Les actes barbares de ce supposé justicier sont d’une telle gravité que j’ai choisi de remettre l’affaire au FBI . Un numéro gratuit sera mis en ligne afin d’accueillir les informations au sujet du tueur. Le FBI m’à demandé de transmettre que dès ce jour , une prime de 500 000 $ sera remise à quiconque fournira à leurs services des informations capable de retrouver ce criminel.
Enfin , sachez que je réfute complètement les accusations de corruption de la justice et des hiérarchies policières tenues par le Bugle. Ce journal à failli ruiner des mois d’investigations , de recherches et d’enquêtes et se permet en plus de remettre en cause l’honnêteté de nos services. Pourtant , par ses agissements, ce journal à fait le jeu du tueur en série surnommé le Punisher, mais aussi celui de ces policiers proches des mouvements d’extrême droite , je tiens donc à alerter nos concitoyens des intentions dangereuses du Bugle en ce qui concerne nos libertés et nos justices sur lesquelles il tente de jeter le discrédit. Il va de soi que tout bon américain ne saurait tolérer de tels discours et agissements sur notre propre sol.
Soyez assurés mes chers concitoyens que la police agit pour la sécurité de tous, pour le bien de notre grande nation, et ce, même si de puissants ennemis tentent de l’en empêcher de l’intérieur.
23H00 : Appartement du capitaine Stacy:
Stacy ouvre la porte de son appartement , y pénètre et allume son salon , il voit alors Franck castle assis dans son fauteuil , un verre de scotch à la main :
« - Sale journée inspecteur ?
- Que faîtes vous là Franck ?
- Je suis venu vous parler . Les règles ont changées , la guerre prend une nouvelle tournure , il faut que l’on s’adapte à cette nouvelle situation.
- « On »? Vous savez que j’ai été viré Franck ?
- Oui, j’ai su . Ça fait partie de la nouvelle donne justement , pour vous , pour moi, pour eux.
- C’est-à-dire ?
- J’imagine que vous ne comptez pas les laisser s’en tirer si facilement ? Se sortir de cette merde blancs comme neige en vous crachant à la face ?
- Que voulez que je fasse ? Que je devienne un Punisher ?
- Non. La pirouette d’O’ Neil lui permet de s’en sortir encore une fois et de réaffirmer son autorité . C’est certain que les flics qui vous soutenaient vont y réfléchir à deux fois avant de s’en prendre à lui , mais nous devons garder la main.
- Comment ?
- Ils vous croient brisés , vaincus. Pourtant, les flics intègres vous respecteront quand même , malgré tout parce que eux connaissent la vérité , ils savent qui est O’ Neil . Vous allez être le relais entre eux et moi , vous irez récolter les infos dont je vais avoir besoin. Le Bugle et Ulrich vont être furieux après le discours d’aujourd’hui , nous allons utiliser cette colère à notre avantage contre eux. Les règles ont changées comme je vous le disais , et il faut que nous changions aussi , jusqu’ici l’anonymat et la discrétion nous profitaient , nous les avons perdues, on doit s’adapter à cette chasse à l’homme public et leur rendre la pareille ; Vous , moi , les flics intègres qui ont confiance en vous , le Bugle et mes propres réseaux d’informations . Il faut qu’on les attaque là ou ils ne nous attendent pas : sur leur terrain! »
27/01/07 08H00 :Bureaux du FBI de NY , Bureau de Sam Wilson :
Quelqu’un frappe à la porte de Sam Wilson :
« Oui, entrez. »
Une afro-américaine ,trentenaire entre alors :
« - Madame ? Que puis-je pour vous ?
- Agent Spécial Wilson ?
- Oui .
- Je suis l’agent Charlotte Jones . Vous avez demandé tout ce que le FBI savait sur Franck Castle ?
- Oui , effectivement.
- Je suis tout ce que sait le FBI sur Franck Castle . Enchantée . »
A SUIVRE