eMet Scénariste
Nombre de messages : 158 Age : 33 Comics préférés : Deadpool, Batman, Green arrow... entres autres Humeur : relecture LSM ! Loisirs : ètre le green lantern du secteur -3 (celui de ma piaule...) Date d'inscription : 23/09/2006
| Sujet: Batman 1926, chap 4 : Descente au fond du trou du Lapin 2006-10-10, 22:26 | |
| BLAM BLAM ... 2 balles, 2 pas en arrieres, je passe par la fenetre en tombant à la renverse, un large rire vicieusement dément suit ma chute, une chute qui n'en finit pas ... je tombe dans les ténebres, ça par exemple, j'ai froid ... je suis même glacé...C'est étrange , je ne tombe plus ... il y a quelque chose qui m'empeche de me tourner, je suis fatigué...il pleut, il fait un froid de canard, mais bizarrement, je suis bien, des petites lumières dansent, un rire continue de déchirer cette torpeur qui m'envahit.. je crois que je devrais fermer mes yeux ... et laisser ce petit sommeil me posseder .... même si je ne devrais pas, je devrais me concentrer , penser au mômes de Manny, qui ont surement vus leur mère mourrir sous leurs yeux, et qui ne sont pas chez eux... penser a eux, même si ce coup de batte perçant m'a transpercé mes cotes, mon épaule gauche et mon sternum, puis ...je sombre au fonds du trou, du terrier du lapin, le lapin blanc qui doit arriver à l'heure pour sa reine... -Bruce, as-tu aimé l'histoire d'Alice ? -Oui, je voudrais savoir la suite -Je te la lirais demain, tu sais , il est l'heure maintenant, l'heure d'aller au cinéma ... Tout devient flou, je revois cette femme qui devrait être ma mère, mais qui est la femme a Manny, la mère de ses enfants ... -Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?* Jervis Tetch me regarde avec ses yeux exorbités de drogué, je suis Alice, tombé par hasard dans la mascarade de l'humain, les loirs et le lievre de mars sont aussi cohérents que des cadavres, je revois Manny mort, au milieu de la cuisine des Maroni, souriant à la mort, ou bien à cette mascarade qu'on appel la vie... la seringue est en fait la montre à gousset du Liêvre de mars, mais à la place d'indiquer l'heure du thé, elle indique cette heure maudite où mes parents ont perdu la vie devant moi... la montre convulse, mais ne vomit pas le beurre premiere qualité du Chapelier , mais le sang versé dans park row ... me voici dans la maison de la famille Mignicaty,le soleil sourit à Gotham, les enfants jouent, dessinent, leur mère leur raconte l'histoire d'Alice, tout est calme, tout est bon... je m'assoit près du petit garçon, il me sourit, mais... le lapin blanc sort du livre, je suis le seul à remarquer cet étrange visiteur, je le suis, il laisse tomber ses gants de chevreau avant de passer par la porte, qui bizarrement n'à pas de problèmes de taille... je ramasse la paire de gants du rongeur albinos, je pousse la porte, il pleut, il ne reste plus rien de l'ancienne bonne humeur, les enfants sont partis... un clown , le joker rigole comme un dément, il a pendu le lapin avec la chaine de la montre à gousset ,pleurant sanguinolement l'heure fatidique qui à changé ma vie. Le rire continue, je vois Manny Mignicaty en train de serrer la main avec son tueur, ils rient d'un air malsain; ma vue se brouille, contre plongée, effet mozaïque puis la vitre de mes yeux se brisent tel le destin de ces enfants, je tremble, je convulse ...
Gordon , Leslie Thompkins, O'hara en pieces, Bullock qui se bat contre les journalistes ... la pluie est battante il fait encore nuit, on me pose quatre questions à la fois, la montre au commissaire m'indique que cela fait 15 minutes à peu près que je délire...je suis à découvert et , heureusement, ma cagoule est en place, je me redresse -BONG- merde, le plafond est TRES bas, je suis dans une grosse cadillac de la GCPD , Mademoiselle Thompkins (que je connais bien) me fait des gestes signifiants que je ne dois pas bouger ... je me tate le cou, des seringue passent au travers de mon bras, je les arrache, de la morphine ... je saigne a la nuque , je suis tout engourdi et vidé à la fois, point de compression sur la zone saignante ... je saisis ma ceinture accrochée sur le bord de l'un des fauteuils... troisieme pochette en partant de la gauche de la boucle , voilà ... une poudre d'edelweiss dont seule Mademoiselle Isley a le secret, je m'en applique sur la nuque, le saignement stoppe nettement, la nuque se dégourdit ...je replonge mes doigts dans la pochette, je sors ma fiole de "désoulage", liquide d'alchimie ancestrale importée d'europe, en prendre 2 gouttes peut vous remettre sur pied les lendemains des fêtes les plus arrosées, pour les personnes accoutumées à l'absorbtion de diverses drogues, surtout pour la chasse au dragon, avec 3 à 4 gouttes , elle a pour effet de remettre les esprits au plus haut points de concentration cohérente... bref, je m'avale le contenu entier de la fiole ... mon torse me brule,mon sternum enfoncé compresse mes organes, mon épaule est déboitée, j'ai mal, mais, c'est délicieux, savoir que l'on est vivant , et sentir ses membres , est ce qu'il y a de plus importants quand on doit agir ...Je relève les yeux en hauteur, Leslie Thompkins gesticule toujours autant, elle s'inquiète trop, Gordon est blessé, je n'avais pas remarqué cela , un trou en pansement dans le bras, O'hara a le bras en écharpe et Bullock est trempé ... je refais une tentative pour m'en aller, les 4 personnes me plaquent de nouveau contre le lit de fortune, ils remuent les levres ,même si aucun son ne parvient a mes oreilles, je comprends que le Joker est encore dans la maison et que je suis en danger; je glisse en saisissant ma ceinture sur le lit en allant défoncer la porte arriere de la voiture de police ... les portes s'ouvrent et éclatent le nez aux journalistes trop curieux, je glisse et me reprend à genoux sur le sol boueux, il fait noir, il pleut ... deux , trois, six flashs ... les photos ne donneront pas grand chose, je me lève , je me sens craquer de partout, je fais claquer mes doigts , mes phalanges, ma nuque, puis je remboite mon épaule, des journalistes se crispent ... je prends leurs appareils photo et je les brisent en resserant mes mains l'une contre l'autre, pour Mrs Vale ,qui est pésente, je retire le film pellicule , et rends l'appareil à sa propriétaire... un journaliste, un petit rouquin d'un metre cinquante, entre sur mon chemin, pour m'interwiever, bizarrement , je ne perçois pas un seul son, mais je m'en porte mieux, je peux plus aisément évaluer la tension qui règne dans l'air, le journaliste tente de stopper mon chemin vers le 14 Adam Street, je ne comprends pas si il désire le remboursement de son appareil ou si il veux poser des questions, peux m'importe, je l'ignore; il revient à la charge, je le saisis par le col, les 55 centimetre et les 60 kilos qui nous séparent font la différence, je le balance sur les autres journalistes d'un large demi-cercle éffectué par mon bras droit seul, encore une bonne raison de tenter un procès à mon encontre... mais, j'ai des enfants à sauver ... Je me rends rapidement compte que la cadillac du GCPD ainsi que les journalistes s'étaient tous abrités dans une rue parallele a Adams Street pour se protéger d'éventuels coups de feu... Adams Street n'est pas déserte, une section d'intervention (celle de ce salopard d'hémicéphal fonctionnarisé de Branden) est sur le qui vive, tous les homme de la section sont planqués derrieres des véhicules blindés , des coups de feu ont été tirés de la fenetre, les vitres des précedents véhicules ont été brisées... le Joker à réussi à freiner la troupe de nettoyeurs-par-le-vide que sont les hommes de Branden (la section XIII) ...un picotement se fait entir dans ma cuisse gauche... je suis en train de me faire mitraillé.... le son revient, brusquement, la douleur se multipile par quinze, je manque de tréssaillir...je me range avec pseudo-condés... il me toisent comme si j'étais une entrecote saignante dans un bassin de requins affamés, il est vrai que depuis le facheux incident où ils sont tous devenus chirophobes, ils ne me portent pas du tout dans leur coeur... je regarde le reflet me correspondant dans la vitre de leur voiture, je suis dégoulinant de sang, j'ai la machoire décalée, le teint blanc (étrange contraste avec ma cagoule se fondant dans la nuit et le sang écarlate), ma cagoule est déchirée sur certains endroits ...seconde déflagration, qui me prouve que j'ai retrouvé l'usage de l'ouïe, me rappelle que la précédente balle a traversé la jambe...je tombe sur le genou droit, les lobotomisés de la troupe de Branden s'interrogent, leur voiture est une bonne protection... ça y est j'aperçois le tireur du haut de sa fenetre, avec un temps et une luminosté pareilles, il est difficile de le distinguer ... je vais tenter de balancer un de mes boomerangs, au travers du vent, de la pluie et des blessures... je dois me concentrer, faire corps avec les élements pour ne pas manquer le bout du fusil, si je l'éventre, il ne pourra plus tirer, au moins pendant un petit moment, le temps que je me traine jusqu'à la maison où il se terre , le 14 adam street... je sors le petit objet en métal tranchant de la 6 eme poche arriere , le boomerang est aiguisé, un shuriken de précision inégalée , maintenant je me dois de réussir , pour retrouver les bambins de Mignicaty, si ils sont toujours de ce monde... maintenant ! L'objet luisant pars dans les ténebres froides qui me séparent de la fenetre, tout part au ralenti, la section XIII ne réagit pas, un long son déchirant accompagne le lancer , je vois un autre objet fin et percant de métal, il coupe la pluie, une fine onde immatérielle se forme autour de lui, il se dirige dans ma direction ...tout s'accelere, je suis propulsé contre le mur derriere moi, j'entend le bruit du métal qui se casse puis celui du métal qui rentre dans de la chaire, ma chaire ... une autre de mes cotes vole en éclat, je suis rendu à ma 4eme depuis le début de la soirée, j'ai mal, mais pas suffisement pour abandonner les 2 petites filles, leur frere ainsi que leur mère ... je me releve, là, j'entend un rire démoniaque sorti des entraille de la demeure, je dois y aller ... je chancele, les dingues de la section XIII commencent à me suivre, le fumigene s'impose ... j'entend des cocktails de jurons fuser derriere moi ... je continue... j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds... je dois y aller, coffrer ce salopard et sauver les 3 enfants ... la porte s'ouvre, j'ai du mal à distinguer la chose qui en ressort, c'est le clown ... il rit , un rire effroyable, il est grand, un metre quatre-vingts-dix, soixante kilos, une peau blanche porcelaine, des cheveux verts et un costume violet... il a les mains en l'air il se rend... tout est trop facile... je m'approche, je tente de lui assener un coups de poings suffisement puissant pour le faire taire, mais à la place de cela, je m'éffondre sur lui, un craquement s'en suit, je viens de lui casser le bras ... avec le plus grand mal du monde je saisi une paire de menotte située dans ma ceinture, je lui met au poignet, par pur acte de vengeance, je lui détruit les chevilles, et cela le fais rire ... à ce moment-là je m'approche calmement de son visage, et de la façon la plus neutre possible je lui crache la question à la figure : -Où sont-ils ? * Son rire stoppe et il me répond : -Qui ça mon petit Batou ? les enfants à ce saloupio de mafieux ? tu peux chercher, ils en sont pas à la maison * ,je lui défonce son bras encore valide, il me sourit et me dit , Tu veux me tuer ? mais tu m'as déjà tué... -Tu parleras ...*le Joker répond directement : -N'en soyez pas si sûr mon bon seigneur ... L'enquète n'est pas finie...elle n'est pas prèts de finir .
à suivre ... | |
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