Captain Darkel Grand manitou
Nombre de messages : 716 Age : 33 Comics préférés : les DC! Loisirs : Comics, écrire, le rock'n'roll! Date d'inscription : 17/09/2006
| Sujet: Episode 1 par Darkel 2007-01-28, 22:43 | |
| Alternate Gotham Central Episode 1
(ndr: cet épisode se situe après les évennements vu dans l'épisode 7 de Batman...)
Les flics arrivèrent rapidement sur les lieux. Ils commencèrent à répertorier les morts, inspecter de fond en comble la maison, examiner les armes du Batman. Gordon était reparti dans la voiture de Bullock. Les yeux gonflés, le commissaire réfléchissait à toute vitesse. Bullock ne prononçait aucun mot, par délicatesse, chose rare chez cet homme.
De retour chez lui, le commissaire mangea peu, l'ambiance était tendue chez lui. Il partit vite se coucher mais il peina à trouver le sommeil, les paroles du Batman résonnant encore dans ses oreilles. Il se réveilla plus tôt que d'habitude, pris une douche glacée afin de bien se réveiller et bu un café noir bien serré. James remonta afin de s'habiller sans entrain, comme chaque journée à Gotham.
Après quarante cinq minutes de routes, à traverser la ville portières et vitres fermées , Gordon arriva enfin au Commissariat Central. C'était une des plus vieilles batisses de la ville et également l'une des plus sales , le commissariat n'était jamais entretenu. Le batiment était souvent tagué par des jeunes adeptes de la drogue, qui s'attaquaient parfois aux voitures... Les flics sortaient leur mettre une correction et parfois ça dégénérait. Comme cette nuit. Gordon venait de mettre le pied dans une silhouette de forme humaine, tracée avec une peinture spéciale... Le commissaire laissa échapper un soupir... Putain de routine, pensait il intérieurement.
Le commissariat de Gotham était vraiment un endroit à part. Un univers dans lequel vous pénétrez. Les coups de téléphones, l'arrivage constant de petites frappes, ou encore des vieilles grand mères qui venaient déposer une plainte pour toutes sortes de choses. Inutiles de vous dire que la plainte était déjà éffacée de la base de donnée sitôt que vous aviez passé la porte. Une dro^le d'atmosphère au G.C.P.D...
Lorsque Gordon entra, certains se turent. La vidéo étant encore fraîche dans les esprits. Gordon, terriblement gêné monta à son bureau le plus rapidement qu'il pouvait. Il se fit un second café, plus par habitude que par nécéssité et commença à s'atteler à des dossiers qui n'auraient aucune suite, malgré les efforts de Harvey Dent, le procureur.
Bullock entra, visiblement hors de lui. Branden avait fait tout un carnage en voulant pourchasser le Batman. Résultat, vingt personnes envoyées d'urgence à l'hôpital et un batiment d'accueil pour SDF détruit... Gordon comprit alors ce que Batman avait voulu lui dire. Il convoqua Branden dans son bureau et une violente dispute éclata. L ' « entretien » se solda par un Branden relégué au simple rang d'officier. Il ressortit en pestant contre le commissaire,et partit soulager ses problèmes au bar le plus proche.
Gordon avait réussi à se faire respecter avec un type vicieux au possible. Cela lui redonna un peu de confiance en lui, chose dont il avait grandement besoin. Puis il se mit à réfléchir... La solution avait été d'une insolente franchise avec James et le pire était que le Chevalier Noir avait eu raison. Ce qui déconcerta quelque peu Gordon dans ses réflexions. Contre qui était Batman? De quel côté cet être masqué penchait il ? Etait il réellement son ennemi ? Que voulait il ? L'esprit de Gordon était butait contre ces questions... Cela l'obsédait au point qu'il ne pensais à rien d'autre. Batman... L'épine empoisonnée profondément dans le pied du commissaire... Ses réflexions furent interrompues par le bruit de quelqu'un qui frappe à la porte. Gordon lui donna l'autorisation d'entrer et la personne obéit.
L'homme qui entra était l' inspecteur Harvey Bullock. Un gros bonhomme aux manières rustres, mal rasé comme à son habitude. . Il vénère la bière 1664 et ses doghnuts. Sa voix est grasse et son parler n'a jamais été soutenu, loin de la. Harvey n'est pas partisan des activités physiques, même s'il ne refuse jamais de se mêler à une bonne bagarre. Ce portrait le définit surtout comme un flic alcoolique , mais Bullock en dehors de son caractère bourru, respecte profondément Gordon et est toujours prêt à l'aider.
« Bonjour, Harvey. -Salut, Jim. Je peux me servir un café ? -Je t'en prie. -Merci . Gordon le laissa préparer son café, puis prit la parole. -Alors, Harvey, que se passe t'il ? -Arf, c'est chaud...Ouais, donc Dent est près a t'aider pour la vidéo. -C'est sympa à lui. -Sinon, on a un tuyeau. J'ai cuisiné un type hier soir. A ce qu'il paraît, une importante réunion se tiendrait dans la villa du Romain sur les coups de 21 h . Paraît même que le Pinguoin y sera... -On en apprendrait plus sur la video? -Faut croire que ouais. Lorsque j'ai pointé mon gun sur... -Epargne moi les détails, s'il te plaît. -C'est Minarrelli. Mais ce petit salaud a repassé l'affaire après l'émission. On sait toujours pas à qui. Ce p'tit salopiot refuse de parler, il veut son avocat. -Je vois... On est vraiment dans la merde.... »
Gordon n'eut pas le temps de finir sa phrase. Des coups de feu venait de retentir en bas. N'hésitant pas une seule seconde, les deux flics saisirent leur arme de services et foncèrent vers la source du bruit.
Le commissariat était maintenant assiégé par les gangsters. Habillés façon années trente, Minarrelli avait fait une fixation sur Al Capone. Alors forcément, les Glock et autres Colt semi automatiques de la police ne faisait pas le poid face à des mitrailleuses Thompson....
Le Gotham News Network s'était amassé aux abords du commissariat, non pas pour assister à la fusillade qui se déroulait à l'intérieur -ce qui était la deuxième fois cette année- mais plutôt pour apercevoir le personnage qui attirait toute l'attention du Gothamite moyen: le Batman. Les opinions autour de celui ci était diverses: monstre envoyé par Satan pour punir Gotham, canular des flics pour tenir en respect la pègre ou encore nouvelle arme de la pègre... Bref chaque habitant avait son propre avis et les fan clubs ou manifestation à l'égard de la chauve souris n'allaient pas tarder à se manifester.
De nombreux flics étaient tombés, le commissaire était transformé en cimetière improvisé... Dans le journal télévisé de 20 h, Melle Vale comparerait cette attaque au Débarquement allié de 1945. En un sens, elle n'avait pas vraiment tort. Les flics étaient en infériorité niveau armement, les mafieux ayant commencés par neutraliser d'abord le SWAT. Un plan quasi parfait.
Au milieu de cet enfer, Gordon, assisté de Bullock et de Montoya, se défendait comme il le pouvait...Ce qui n'était pas chose aisée, puisque le SWAT neutralisé, pas de renforts... Encore, il y a vait le Batman, avait pensé le commissaire, mais celui ci ne s'occupait que des petites frappes avait répliqué la petite voix dans sa tête, celle qui réduit vos espoirs à néant à cause sa rationnalité plus qu' énervante.
Le commissaire a repéré quelque chose... Au milieu de la fusillade certains gangsters ont disparus... Pourtant Gordon ne voit pas leurs cadavres... Pourquoi ? Il a trouvé... Ils sont venus chercher Minarrelli! Le commissaire annonce avec force sa découverte afin de couvrir le brouhaha que causait les balles. Renée Montoya lui répondit qu'elle désirait l'accompagner, Gordon accepta. Bullock hurlait dans son talkie walkie, apperement, des flics pouvaient venir en renfort. Bullock répliqua avec des termes vulgaires suivies de menaces qu'ils devaient impérativement venir au Commissariat Central... La violence de ses propos de perdit dans les tumultes de la bataille.
Gordon commença à courir en se protégeant la tête de ses bras. Malheureusement, une balle vint loger dans sa cuisse gauche... James Gordon s'écroula lamentablement sur le sol, la jambe déversant un flot de sang. Bullock surgit alors de leur cachette improvisée en hurlant comme un aliéné, déversant les insultes à un rythme éffréné. Il abbatit plusieurs adversaires, aidé par des policiers qui revenaient de l'armurerie avec des armes plus puissantes. La bataille du Hall commençait à tourner en faveur des flics. Bullock ramena en lieu sur Gordon et hurla à Montoya d'aller vers les salles d'interrogatoire. La femme ne se fit pas prier.
Renée Montoya a toujours été une femme impulsive, et rebelle de surcroît. Ce fut qu'a la mort de sa mère emportée par le SIDA, lors des quinze ans de Renée, que le caractère de Montoya changea du jour au lendemain. Mais elle ne perdit pas son caractère de battante, ce qui faisait la fierté de son père...
Malgré toutes ses qualités, Montoya n'était qu'encore qu'officier. Elle rêvait d'arriver au grade d'inspecteur, et d'être enfin reconnue et respectée par ses collègues, dont certains ne ne manquaient pas une seule fois de lui lancer des propos homophobes. Elle courrait aussi vite qu'elle le pouvait, enjambant parfois quelques cadavres ou blessés, flics ou mafieux, avant d'arriver dans le couloir qui menait à la salle d' interrogtoire. Après ce couloir, il se trouvait la salle d'interrogatoire ou se tenait ce matin Minarrelli, qui était en proie à une violente colère a cause des nombreuses gifles généreusement distribuées par Bullock. Là, devant la salle, le couloir continuait encore...Cruelle erreur... Mais l'ancien commissaire était plutôt négligent quant à la sécurité de ses agents.
Montoya s'arrêta. Un batarang. Un batarang était planté à différents endroits du corps d'un mafieux, quelques flics étaient également assommés aux côtés des hommes de Minarrelli et de nombreux impacts de balles ornaient les murs. Renée vérifia que son Colt était correctement chargé et commença à avancer prudemment ,l'arme pointée droit devant elle. Enfin! Enfin, elle pourrait recevoir la reconnaissance qu'elle mérite et se prouver à elle même qu'elle valait mieux que ses collègues masculins.
Un ombre se débattait avec des mafieux. Minarrelli n'osait pas bouger, connaissant pertinnement les méthodes que Batman employait. Le Dark Knight était devenu un tourbillon de pied et de poings, distribuant ses coups avec une force et une précision redoutable. Montoya assista à cet étrange ballet, paralysée par la peur... Que faire ? Et que faisait Batman ici ? Mais peu importait les motivations de Batman sur le pourquoi de sa venue...C'était un criminel, point final. Cette pensée s'incrusta profondément dans le cerveau de Montoya et devint l'évidence à son état pur.
« Police ! » hurla t'elle en pointant son arme vers le Batman.
Les évennements s'ensuivirent très vite. Batman lâcha plusieurs petites capsules fumigénes. Minarrelli, profitant de l'attention de Montoya sur le Batman, tenta de se faufiler à leur insu. La fumée de déclencha. Renée, n'hésitant plus une seule seconde, vida son chargeur dans la fumée.
Cette dernière se dissipa. Batman avait disparu par la bouche d'aération, ses attaquants étaient tous dans un piteux état, ne pouvant plus faire le moindre mouvement. Le regard de Montoya balaya le reste du carnage... Minarrelli était étendu par terre, le visage déformé par la peur et le corps parsemés de petits trous par lesquels s'échappait du sang. Et le Colt de Montoya fumait encore dans sa main... | |
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