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| Episode 2 | |
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Editor in chief. Editeur.
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| Sujet: Episode 2 2007-02-28, 20:55 | |
| Alternate Gotham Central Episode 2
Après la sanglante attaque qu'avait essuyé le Commissariat Central, l'heure était pour le G.P.C.D de déménager dans de nouveaux locaux. Le maire, véritable artiste de la négligence, avait décidé d'éloigner le Commissariat de la zone des affaire ou le bâtiment était établit, pour le transférer dans un autre quartier : le Hill. Le Hill était un quartier bien pourri, un kaléidoscope d'ethnies, terre ou les gangstas régnaient en maître. C'était également dans ce quartier qu'on retrouvait le plus de junkies, ce qui était logique car les barons de la drogue testaient chaque nouvelle substance dans ce quartier... Inutile de dire que Gordon avait tout fait pour que le maire change d'avis...
Le maire avait sorti le vieil argument des « locaux plus grands « . Plus grand, peut être, mais le commissariat n'était pas encore tout à fait fonctionnel, les salles d 'interrogatoires devaient recevoir leur vitre dans la semaine, et certains locaux étaient encore en constructions. Merkel avait déclaré dans une tentative qui se voulait humoristique qu'ils étaient chanceux que les malfrats n'aient pas encore tenté une nouvelle attaque...Hélas, sa petite blague ne fut accueillie que par un lourd silence...Sans le vouloir, Merkel venait d'ajouter une pierre à l'édifice que constituait l'oppressante situation.
Bref, l'ambiance n' était pas au beau fixe. Et suite à l'attaque du Commissariat, les gens avaient encore moins confiance en leurs soit disant gardiens de la paix et en leur capacité à rétablir l'ordre... Si même leur quartier général pouvait se faire dévaster, ou était la sécurité ?
Gordon entra dans son bureau, le regard las. Une habituelle pile de dossiers sans lendemains l'attendaient toujours, mais cette fois, l'homme ne prit même plus la peine d'y toucher. Ca ne servirait à rien. Seul Dent et une poignées de magistrats accepteraient de s'en occuper mais ces gens se comptaient sur les doigts de la main.
Mais ce qui inquiétait le plus le quinquagénaire, c'était la vidéo. Minarrelli avait avoué son implication. Mais il a repassé l'affaire... Plusieurs hypothèses s'ouvrirent. Les neurones de Gordon tournaient à plein régimes... Il opta pour la solution la plus plausible, celle qui était la plus logique. Baltymore , l'ancien commissaire avait la vidéo. C'était lui le commanditaire. Mais son usage premier n'était qu'un moyen de pression. La mafia voulait l'utiliser dès le départ. Menaces de morts, sur lui ou sa famille...Méthodes habituelles. Baltymore était fait comme un rat. Il a donc essayé d'aider Gordon, de passer dans l'autre camp, dans celui qui, il l'espérait, pourrait lui apporter des perspectives meilleures. Manque de chance, Baltymore a été tué, il devait être espionné jour et nuit... Minarrelli reprend l'affaire, duplique la vidéo. Il en retire un bon paquet et l'entreprise ne s'arrête pas la, surtout après la désastreuse émission. Ensuite il y a eu l'attaque de Batman. Ce dernier a du prévenir à l'avance le mafieux, très bonne technique pour mettre la pression à la cible. Minarrelli repasse l'affaire à un clan voisin, celui du Romain, en gardant des parts. Logique, car ces deux là haïssent le Pinguoin, et ce dernier les lui rend bien. Maintenant, tout ceci n'est qu'une vaste hypothèse, probablement la plus proche de la vérité...Mais Gotham est une ville tortueuse... et surtout quel était le rôle de Batman ?
« Un vrai scénario de Guerre Froide » murmura Gordon en se calant dans son fauteuil.
Il lui fallait agir et vite. La production de la vidéo allait très vite devenir ingérable. La situation allait très vite le devenir, Sarah recevait souvent des lettres anonymes... Bien qu'ils n'en parlaient jamais, l'ombre du divorce planait sur leur couple. Gordon n'y arriverait pas seul. Il se devait de recevoir une aide.
Alors le commissaire dressa une liste des bons flics, un nombre qui ne dépassait qu'avec difficulté la vingtaine... La première ébauche des Blue Boys , équipe qui allait s'illustrer par la suite grâce à leurs actes de bravoure était née. Une première réunion s'imposait donc. Elle se tint sur le toit du Commissariat Central, à l'endroit même ou le futur Bat-signal serait installé.
« Bien. Messieurs...et Madame, je vous ai convoqué pour une chose bien précise. -J'espère bien, parce qu'on se les pèlent, ici! Lâcha Bullock. -... Comme vous le savez, la Police de Gotham est vue comme une bande d'alcooliques accros de la gachette. Ceux qui sont ici sont ceux que je considère comme les bons flics. Ceux qui font leur boulot consciencieusement. J'ai donc eu l'idée de créer une sorte de milice qui nous regrouperait. Avec cette équipe, nous pourrions redorer notre blason et rétablir la sécurité dans les rues. -Et choper le Batman! Fit l'inspecteur Mackenzie. Il a défoncé ma bagnole dans une fusillade! -Le problème « Batman » requière plus de doigté que je ne l'aurais pensé, plus complexe qu'il n'en a l'air. Je m'occupe de Batman. Penchons nous sur notre affaire en cours. Je pense avoir une bonne hypothèse. La vidéo est de Blatymore. Il ne veut pas l'utiliser tout de suite. Ca interesse la mafia. Menaces sur la famille ou sur sa personne, Baltymore a peur et trahit Minarrelli, après avoir compris que le mafieux en commence une production en chaîne. Celui ci le fait assassiner. Ensuite l'émission. Batman a du la voir. Il va chez Minarrelli. Vous avez tous le vu ce qu'il a fait. Le baron du crime se fait coffrer. Ses hommes viennent le liberer. Batman intervient une nouvelle fois. Manque de chance: Minarrelli se fait tuer. Il n'a jamais parlé, on ne sait pas ou en est la vidéo, peut être passée au Romain mais ce n'est pas l'hypothèse que je préfère. Nan, ce que je pense c'est... -Que la bande soit aux mains de Batman, termina O'Connor. -C'est ça. -Ca se tient, déclara Bullock. Ca se tient... -Une assemblée se tiendra à la villa du Romain très bientôt. Nous en apprendrons certainement plus. Ce sera la première mission des Blue Boys. Un plan vous sera bientôt fourni. Il est... 20h30. Tout les lundis à partir de 19 h, nous nous réunirons. Cela vous convient il ?
Un mouvement d'approbation parcouru l'assemblée.
-Parfait. Bien, il se fait tard et vos familles vous attendent. Bonne nuit tout le monde. »
Les flics dirent au revoir au commissaire, et se quittèrent silencieusement. Aucune signature, aucun pacte ne les liaient aux Blue Boys. Ils étaient libres de quitter et de revenir dans l'équipe lorsque cela leur chantait. Mais si les Blue Boys remplissaient les objectifs fixés par le Commissaire, leur conscience leur ordonnait de rester. Ainsi Gordon pouvait s'assurer de leur loyauté.
James Gordon resta un peu plus sur le toit. Il voulait réfléchir. Il observait Gotham City, impressionné par tout ce qui pouvait s'y dérouler... Il réfléchit au Batman, à lui, à sa vie... l'homme était en pleine réflexion, en pleine mélancolie.
Il ne pouvait pas se douter que, tapi dans les ombres, quelqu'un les espionnait depuis le début de la réunion. Un mince sourire apparu sur le visage du Batman. La pluie commença à tomber , froide et sans promesses.
Ce matin, une nouvelle dispute éclata chez le couple Gordon. En ce moment, cela se passait mal chez les Gordon. Sa femme faisait même chambre à part. Jim n'était pas rentré de la journée, ayant peur de déclencher une nouvelle dispute. C'était donc au milieu du bruit et du stress du Commissariat que le commissaire avait ébauché un plan. La soirée tomba plus vite qu'il ne l'avait prévue. Comme convenu, il ne viendrait que lorsque tout le monde soit à son poste, que la réunion ai commencée ou non. Bullock vint le trouver pour lui annoncer qu'il fallait y aller. La voiture démarra.
« J'ai ni vu Bertinelli à la réunion et ni au briefing... Ou est il, Harvey ? -Il est en infiltration chez le Romain. -Bertinelli ? C'est un bon flic, mais ce n'est surement pas lui que j'irais chercher pour une mission de ce type ! Pourquoi lui ? -Parce qu'il a un nom qui sonne rital... -Et c'est juste pour ça que vous l'avez choisi ? Hohoho... -Ben ouais. Les mafieux, ils se prennent trop pour des ritals. Regarde le Romain, il a jamais mis un seul pied en Italie. Ils sont dans un espèce de trip, la mafia. Ils se fringuent tous en Armani, roulent en bagnioles italiennes et parlent avec l'accent rital. Parfois, ça te glisse un mot d'italien dans une phrase...etc etc -.... -Vas y rigole, Jim. N'empêche que ce raisonnement a payé. Bertinelli est parfaitement intégré là bas. -Nan... -Ben si. C'est bon, on est arrivé. »
Sans que les gangsters le sachent, la police étaient des leurs ce soir là . O'Connor, Mackenzie et Johnson étaient directement dans la réception. C'étaient tout. La discrétion était de mise. Le Batman s'était manifesté à Otttisburgh, Montoya et Allen avaient foncés sans se le faire dire deux fois. Gordon resterait à l'écart, tout près de la propriété, afin de ne pas attirer les soupçons. Bullock et Gordon sortirent de leur véhicule pour s'engouffrer dans un van quelques mètres plus loin. La, ils avaient un contact permanent avec les trois agents qui portaient sur eux micros et caméra. Ils établirent le contact, et déclenchèrent les enregistrements pour ne pas perdre une miette de ce qui allait se produire. Le commissaire avait été clair: pas d'arrestations, ni rien. Rien que de l'observation. | |
| | | Editor in chief. Editeur.
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| Sujet: Re: Episode 2 2007-02-28, 20:56 | |
| Tout le gratin de la mafia était chez le Carmine Falcone, plus connu sous le pseudonyme du « Romain ». Les propos tenus par Bullock se vérifiaient. La soirée avait été transformée en soirée à la mémoire de Minarrelli. Le but de la soirée était également de décider quoi faire des entreprises réalisées ou qui allait l'être par Minarrelli. Le tout en essayant d'éviter toute éffusions de sang. L'entreprise n'allait pas être aisée, Angelo « la gachette » Minarrelli, fils et lieutenant du défunt gangster était connu et reconnu pour sa légendaire impulsivité.
Mais les négociations n'ayant pas encore commencées, l'animal n'avait fait aucun écart dont il était devenu un spécialiste. Le champagne était de mise et l'oxygène avait laissé place aux cigares de la havane. Une chose qui avait beaucoup plus à O'Connor, dont l'amour pour le tabac n'était plus à démontrer.
Les trois membres des Blue Boys s'étaient fait passés pour des hommes d'affaires véreux, comme il était courant à Gotham City. Tout cela avait bien fonctionné, notamment grâce à l'aide de Bertinelli, qui s'était porté garants d'eux. L'officier Bertinelli tenait parfaitement bien son rôle. Il était parfois dans les petites confidences du Romain, et ses rapports étaient détaillés au possible. Le flic avait compris que s'il menait à bien cette mission, il aurait sans doute une belle augmentation. Cela était suffisant pour le motiver.
Le Romain monta sur une estrade, devant les musiciens, qui jouait du Sinatra et des grands classqiues du jazz. Terriblement original pour des gangsters avait pensé Mackenzie. Il s'éclaircit la gorge dans le micro afin d'inciter ses invités au silence.
« Bien. Je vous invite tous à me suivre dans la salle suivante. Nous discuterons de tout ça au diner. Je discuterais bien entendu avec les plus hauts représentants. A chaque tables, vous pourrez faire des affaires. Angelo m'a assuré qu'une partie des affaires de son défunt père serait à négocier à la vente. D'autres non, cela va sans dire. Mais avant de passer à table, j'aimerais passer un toast à mon vieil ami, ce vieux Minarelli! »
L'ensemble des invités leva son verre et le bu en silence. Puis tout le monde passa dans la pièce suivante. Le Romain, enfin surtout son cuisinier, avait fait bien les choses. De somptueux plats les attendaient. Car selon le Romain, seules les meilleures affaires se concluent pendant un excellent dîner. On ne résiste pas à une bonne table ! En effet, son cuisinier pour rendre obèse un mannequin anorexique. Les quatre agents ne purent s'installer à la table du Romain, mais arrivèrent à se trouver tout de même de bonnes places aux tables voisines. Les conversations ne poseraient pas trop de problèmes pour être épiées.
Angelo était fidèle à sa réputation: dur en affaires. Maintenant que son père était décédé, il pourrait se consacrer à élargir son entreprise. Le blanchiment d'argent n'était plus vraiment aussi lucratif que dans le temps, il voulait se lancer dans le proxénétisme et le trafic de drogue. Cela fit sourire le Romain, c'était ses secteurs d'activité favoris. Il n'avait pas peur qu'Angelo marche sur ses plates bandes, loin de la. Non Angelo était jeune et malgré le poste qu'il occupait du temps de feu son père, il restait jeune, donc maléable.
« Bien, et que comptes tu faire de la vidéo, Angelo ? -Vous la voulez, n'est ce pas ? -Et comment! Gordon m'a fait suffisament de crasse. Ca mérite punition. -Vous arrivez trop tard, héhéhé. -Pardon ? -Eh oui, M Falcone...Je l'ai refilée! -Refilée ? Mais à qui ? -Un type du nom de « Matches Malone », j'en tiré un très bon prix, »dit Angelo avec un large sourire.
Falcone sourit poliment avant de vider son verre. Matches Malone! Jamais entendu parler... Sans doute un bleu qui essaye de percer. Qu'a cela ne tienne. Le Romain tenterait de le corrompre. Et s'il résiste...Bah, ils avaient des méthodes pour les récalcitrants. Mais il fallait faire vite. La bande vidéo intéressait sans doute le Pingouin... Une véritable course allait rapidement s'installer...
Mais Matches Malone, qui avait dû se présenter à Angelo comme un indépendant pourrait très bien travailler pour le Pingouin! Et celui ci n'était pas tendre en affaires. La mort de Minarelli avait sans doute le galvaniser... Un ennemi de moins. Une guerre s'était établie entre les trois hommes et Minarelli et Falcone s'étaient alliés...
Carmine Falcone venait de se rendre compte avec horreur de son erreur. Tout ces gens invités, tout ces mafieux de premier ordres...Le Romain venait de les envoyer à la mort!
Il s'excusa, prétextant une envie pressante. Il demanda à sa femme de le suivre avec un ton empressé. Ne perdant pas une seconde, il entraina son épouse vers le garage. Il ne demanda pas de chauffeurs. Les deux personnes s'engouffrèrent dans la Cadillac et celle ci démarra sur les chapeux de roues. Le Romain choisi le chemin de derrière, petite route qui le reliait à l'autoroute après quelques chemins de terre. Une route qui permettait lune grande discrétion. Carmine contempla une dernière fois sa maison sous les questionnements de sa femme et prit la direction de Chicago.
« Chef... -Mackenzie? Du nouveau ? -Ouais, ouais. J'vous en parlerais quand la soirée sera terminée. Mais j'vous appelle pas pour ça... Nan, le Romain s'est tiré avec sa femme. Ca fait au moins quelques minutes que ça dure. Je sais pas pour vous, mais moi j'trouve ça louche... -Et vous avez raison... Y a un paquet de bagnioles qui s'amènent... Merde, ça a pas l'air d'être des retardataires! -Hein ? Qu'est ce que vous voulez dire, commissaire ? -Barrez vous! C'est le Pingouin! »
« Merde... »murmura Mackenzie. Il fit signe à ses deux autres équipiers qu'il fallait partir et vite. O'Connor partit alors prévenir en vitesse Bertinelli. Ce dernier se leva aussi vite qu'il le put et les quatre flics tentèrent de s'éclipser rapidement.
Trop tard. Les hommes du Pinguoin avaient défoncé l'immense vitre avec leur van et en sortaient, armée jusqu'au dents. Ils commencèrent à tirer. La suite fut un véritable carnage.
D'un côté les hommes du Pingouin. De l'autre côté, les hommes de Minarelli, commandés par Angelo et les subalternes du Pingouin. Et au milieu de tout ce raffût : les quatres flics.
La bataille faisait rage. Les pertes étaient sévères du côté Angelo, qui n'avait pas les puissants automatiques taillés spécialement pour l'occasion... O'Connor avait réussi à se procurer une des mitrailleuses et s'appliquait à tuer tout gangster qui s'approchait de lui, de quel côté soit il. Les trois autre ne se défendaient pas mal, à part peut être Bertinelli qui commençait à montrer des signes de fatigues.
Ils se battaient au milieu de se qui se révélait être un véritable champ de cadavres. Johnson avait réussi à se tirer et O'Connor se débrouillait tant bien que mal avec son semi automatique, sa précédente arme ayant épuisé ses munitions.
C'est au milieu de ce massacre qu'intervinrent Bullock et Gordon, vêtus de gilets pare balles. Ils joignirent leurs efforts aux flics coincés dans l'affrontement, ce qui donna à ces derniers une énergie nouvelle. C'est au milieu des balles sifflants à leur oreilles qu'ils arrivèrent à retrouver Johnson , Mackenzie ainsi que O'Connor et durent hurler pour se faire entendre
« Commissaire! Vous allez bien ? -Moi ça va, et vous ? -Une balle a éraflé la jambe de Mackenzie. La, j'entame mon dernier chargeur... -Faut qu'on trouve un moyen de se tirer! Ou est Bertinelli ? -On sait pas ! Il est parti y a un p'tit moment et je l'ai pas revu non plus ! Vous l'avez aperçu ? -Nan! »
Après une lutte acharnée, les gangters du Pingouin cessèrent l'assaut. Tout ce qui s'étalait devant eux n'étaient que tristesse et désolations. Ceux qui n'étaient pas encore morts le seraient très bientôt tant les blessures qu'ils avaient reçus étaient mortelles... Très peu avaient réussi à s'échapper. Les subalternes du Pingouins avait reçus également des pertes dans leur camp, mais moins que l'autre camp, à leur grande satisfaction. Ignorant les supplications de leurs camarades grièvements blessés, ils repartirent à toute allure dans leurs véhicules.
Les Blue Boys sortirent prudemment de leur planque, qui se révélait avoir été une table quelques heures plus tôt. Ils cherchèrent avec obsession leur confrère parmi les corps, en tentant de se persuader qu'il avait pu s'échapper ou que ses blessures n'étaient que superficielles...Ils se trompaient.
Ce fut Gordon qui le trouva. Il le trouva baignant dans son sang, mortellement touché. Le commissaire cria au autres qu'il l'avait trouvé et saisit la main du blessé. Ce dernier bougea la tête avec difficulté et parla d'une voix pateuse.
« Ji..Jim... -Chut, Dan a appelé les secours... Ca va aller, Joe, ça va aller.... -Jim...Si vous voyez ma fille...Vous...Vous lui direz, n'est ce pas ? »
Telles furent les dernières paroles de l'officier de police. Il laissa dernier soupir s'échappa,u n mince filet de sang coula sur de sa bouche, son coeur s'arrêta de battre. James versa une larme, serrant toujous la main du défunt. Il referma les paupières de Joe Bertinelli, puis se redressa avec peine, ne pouvant plus détacher son regard du corps.
« J'te le promet, Joe. J'te le promet ... » | |
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